Le stress en entreprise en 3 phases
Le stress au travail peut se résumer en 3 phases :
- Alarme
- Résistance
- Épuisement
Le stress au travail peut se résumer en 3 phases :
Le stress professionnel en France et de façon plus générale dans tous les pays industrialisés, représente un véritable fléau.
Les différentes études statistiques, de divers pays et dans diverses entreprises convergent avec des scores vertigineux:
Le stress est la deuxième cause d’arrêt de travail, avec un coût social estimé en 2016 à 3 milliards d’euros pour la France.
La lutte contre le stress professionnel est régie par l’article L 41-21 du code du travail: l’employeur est tenu de veiller à la santé physique et mentale de ses employés. Il a une obligation de moyens et de résultats. Au-delà de l’obligation légale, il parait de toutes les façons logique qu’un salarié moins stressé soit plus productif. La vie est bien plus fluide sans stress. L’enjeu est d’atteindre une meilleure productivité dans une ambiance de travail saine. Ainsi, il paraîtrait logique avec tous ces arguments que les chefs d’entreprises soient attentifs à développer des solutions contre le stress et par voie de conséquence réduire les arrêts de travail et le turn over.
Chacun y va de son analyse sur la part de responsabilité entre la vie privée et la vie professionnelle, sur les conditions de travail, sur les difficultés socio-professionnelles…
Mais le temps de l’analyse est passé, il faut maintenant réunir les efforts des différents acteurs de la lutte contre le stress pour réagir de façon concrète.
L’an dernier, le France a déploré le suicide de 50 policiers, de 50 médecins et une centaine d’agriculteurs se sont donné la mort. Depuis le début de l’année, 5 internes en médecine se sont suicidés.
Il est grand temps de réagir concrètement! Plus de langue de bois ni d’hypocrisie de certains comités de direction!
Encore trop d’entreprises se contentent d’installer des pseudo-solutions, uniquement pour se dédouaner de la loi et pour sauver les apparences. Combien d’entreprises se disent avoir déjà pris les « mesures nécessaires » comme dans le vieux refrain « la maison brûle mais tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien! »
J’ai donné au stress au travail le surnom de « syndrome de l’iceberg »!
Depuis 2013, je ne ménage pas mes efforts entre mon cabinet et la gestion du stress professionnel: je propose aux entreprises une formation dédiée à libérer leurs salariés cadres et non-cadres, du stress.
J’ai développé des conférences pour instruire les collaborateurs à mieux gérer le stress. La pédagogie que j’y dispense est le fruit de 30 ans d’expérience de médecin. Les entreprises où je suis intervenu ont vu diminuer les arrêts de travail et ont noté un investissement accru des salariés dans leurs tâches, un développement du sentiment d’appartenance.
Dans mes conférences, je démystifie le stress, j’y donne une meilleure réflexion sur la vie en collectivité, animée de bienveillance et de gratitude. Le respect réciproque entre les collaborateurs et la direction. Les participants y ont l’occasion d’acquérir plusieurs outils très pratiques à mettre en oeuvre en cas de stress. J’ai également mis à la disposition des entreprises les séances individuelles de Neuro-énergie®. Ces séances sont qualifiées par une étude scientifique.
En moyenne, le stress diminue de 63% au décours des séances !
Un cadre que j’ai pris en soin en prévention d’un burn-out, me déclarait, tant il était impressionné par ses résultats: « Les chefs d’entreprises devraient faire la queue dans votre couloir! »
Les séances permettent ainsi de constater concrètement une diminution importante et immédiate du niveau de stress. Elles réalisent une véritable prise en charge du stress et une prévention efficace des complications liées au stress et du burn-out.
En dehors des frontières de l’hexagone, les chefs d’entreprises semblent beaucoup plus réceptifs et conscients de leur intérêt dans ce que je leur propose. Des entreprises européennes font appel à mon intervention pour améliorer la qualité de vie au travail. En Israël également, une équipe de soignant me demande de les former à la Neuro-énergie®.
Et je n’arrive pas à accepter qu’il faille se battre pour faire du bien.
Le Dr. Jean-Luc Haziza est médecin spécialiste installé depuis 26 ans. Diplômé de la Faculté des Sciences Paris Descartes pour les aspects biologiques et psychosociaux du stress, il a axé ses recherches sur la prévention des risques psychosociaux et sur la qualité de vie en entreprise, avec un concept totalement novateur, la Neuro-énergie®, qui unit à la fois sensibilité et expérience scientifique.
Régulièrement à Luxembourg pour différentes conférences, nous lui avons posé quelques questions.
Jean-Luc Haziza Le stress au travail est-il réellement le mal du siècle?
Oui. S’il n’est pas strictement « le mal du siècle », le stress au travail représente tout de même un mal évident de notre société et de notre génération, au point d’être devenu un véritable souci de santé. Le constat est édifiant: le stress est responsable de la moitié des arrêts de travail. Son coût en France est estimé à 3 milliards d’euros: en indemnités, en dépenses de santé, pensions, invalidités… Lisez la suite
Quand on pense au Luxembourg, on pense souvent en premier lieu à ses atouts économiques : un taux de chômage très faible et une bonne protection sociale.
L’Eldorado pour tout salarié ? Pas si sûr. Il n’y a pas de rose sans épines…
A l’instar de la France, le Luxembourg n’échappe pas au problème du burn-out. 43 % des salariés du Luxembourg se disent «stressés, continuellement ou très souvent» et deux salariés sur dix pensent avoir subi des périodes de burn-out, selon une étude TNS-Ilres de 2010 réalisée pour la Chambre des salariés. Tous les secteurs d’activité sont touchés par le phénomène et en particulier les secteurs du social et de l’éducation.
Un tableau sombre, très sombre. En 2012, le ministre du Travail et de l’Emploi parlait même de « réalité dramatique ». Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 80 suicides recensés chaque année au Luxembourg, 8 à 10 sont imputables à un burn out ou un harcèlement au travail. 15 % de l’absentéisme en entreprise est lié au stress et 10 % des démissions sont générées par ce même stress lié aux mauvaises conditions et au mauvais environnement de travail. Selon le Quality of Work Index 2014 de la Chambre des salariés, «l’indice burn-out» du Luxembourg est à 3,9. La note 5 étant celle de la meilleure qualité de travail.
Tout comme en France, au Grand-Duché, le burn-out n’est pas reconnu comme étant une maladie professionnelle. Mais si la France a enfin lancé un groupe de travail pour réfléchir à la question, au Luxembourg, la tendance est au « circulez, il n’y a rien à voir ». « Une inscription générale au tableau des maladies professionnelles n’est actuellement, d’un point de vue médicolégal, pas justifiée», a indiqué Nicolas Schmit, ministre du Travail. « La plupart des études scientifiques et médicales concluent non seulement qu’il n’est pas démontré que certains secteurs ou groupes professionnels déterminés sont plus exposés que d’autres», a argumenté le ministre.
Un argument certes politique et qui a un fondement financier mais un argument qui ne justifie pas pour autant que les entreprises doivent rester inertes face à cette épidémie de salariés en souffrance. Car ne perdons pas de vue que le burn-out coûte cher aux entreprises !
La Chambre des salariés a créé, il y a quelques années déjà, en partenariat avec la Ligue Luxembourgeoise d‘Hygiène Mentale un service de conseil «stress» afin d’offrir des aides concrètes.
La «Stressberodungsstell» conseille gratuitement tout salarié concerné. Le but est de trouver ensemble avec lui des solutions appropriées pour l’aider à sortir du cercle vicieux.
Les mesures concrètes proposées peuvent être tout aussi variées que les raisons du stress chronique ou du burnout. Dans une thérapie de courte durée, des stratégies pour épauler le salarié à mieux gérer les conditions malsaines sont élaborées », explique la CSL.
Il est urgent que les employeurs cessent de jouer aux abonnés absents et s’engagent à leur tour dans la marche vers une prévention du burn-out !
Notre société s’interroge sur le mal-être au travail. Phénomène nouveau?
J’ai déjà développé les différences avec les générations de nos pères dans le post du 23 avril 2015: “Stress au travail: quelles différences avec nos aînés?”. J’y discutais les avantages de plus de souplesse dans la gestion administrative, plus d’offres d’emploi donc moins de stress à quitter son travail en cas de conflit…
Aujourd’hui le burn-out tient l’actualité: discussion parlementaire de sa reconnaissance comme maladie professionnelle, colloque de décembre 2015 souffrance des professionnels de santé et l’enquête du cabinet Stéthos sur le burn-out des médecins, plusieurs articles de presse…
Voici quelques faits au moins significatifs d’une prise de conscience de notre société.
Cependant, à trop occuper le devant de la scène, la petite partie émergée de l’iceberg: le burn-out, cacherait – il la masse profonde et immergée du stress professionnel qui menace de faire naufrager nos entreprises?
Comme si “ trop d’info tuait l’info”…
En effet, bien sûr, il faut absolument reconnaître la gravité du burn-out et l’augmentation de son incidence dans le monde du travail. Que de vies et de carrières gâchées!
N’oublions pas que le burn-out touche les collaborateurs les plus impliqués: ceux qui dépensent sans compter leur temps et leur énergie pour l’entreprise, que de perte d’exploitation pour les entreprises!
Mais la médiatisation du burn-out, ne doit pas faire occulter la masse silencieuse des collaborateurs qui souffrent au travail. Ceux-ci ne ferons pas forcément de burn-out, ni se suicideront, mais le stress les ronge et les handicape dans l’accomplissement de leurs taches. Il leur retire tout épanouissement au travail.
Tout comme la partie immergée de l’iceberg – 90% de sa masse totale – cette population majoritaire souffre discrètement, loin des projecteurs des médias.
Les conséquences humaines sont tristes. Le terme de “présentéisme” est apparu pour désigner ces salariés, certes présents au travail mais atteints dans leurs capacité de concentration , ce qui ampute leur productivité.
Une estimation de 6 heures de travail perdues par semaine par le salarié dans cet état! Quasiment une journée par semaine perdue!
(sources: Diplôme Universitaire sur les aspects biologiques et psychosociaux du stress 2013/ 2014)
La gestion du stress professionnel passe par une prévention active pour intervenir prioritairement à ce stade sur les collaborateurs et réduire ainsi l’incidence des formes graves et souvent irréversibles de stress compliqué: dépression, syndromes anxieux, burn-out.
La véritable prévention passera par un retour aux valeurs fondamentales de la vie en société.
C’est aussi la devise de Paris: “ fluctuat nec mergitur”
Parmi les facteurs de risques psychosociaux (RPS), 58% des établissements de l’union européenne évoquent la difficile relation avec leurs publics : clients, élèves ou patients…
L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) vient de publier une première analyse des résultats de la seconde édition de l’étude européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents (European Survey of Enterprises on New and Emerging Risks, ESENER-2).
L’idée consiste à prendre la photographie de la façon avec laquelle la sécurité et la santé au travail ainsi que les Risques psychosociaux (RPS) sont gérés dans les entreprises européennes.
L’enquête relève en particulier les publics difficiles à gérer.
Parmi les facteurs de RPS, 58% des établissements de l’UE évoquent la difficile relation avec leurs publics : clients, élèves ou patients… Vient ensuite la pression du temps.
Or un établissement sur cinq dit manquer d’information ou d’outil adéquat pour lutter contre ces risques…
Source: Erick Haehnsen, L’Info exoprotection, du 02-03-2015
En savoir plusDans les prochains jours paraîtra le rapport du groupe de réflexion sur « Les risques psychosociaux et le burn-out », mis en place début 2014 par le ministère du travail.
Formé sous l’impulsion d’Ilma Choffel de Witte dont le mari, Nicolas, cadre supérieur à La Poste, victime de burn-out s’est suicidé le 25 février 2013, ce groupe de travail avait pour but de » clarifier ce que recouvre le burn-out dans l’objectif de donner des recommandations pour mieux prévenir ce syndrome ».
Le thème du burn-out est devenu un sujet d’actualité.
Mercredi 7 janvier, l’institut Think pour le cabinet conseil Great place to work, qui établit chaque année un palmarès des entreprises où il fait bon travailler, a publié son enquête qui a été menée en ligne auprès de 1 000 salariés « avec un échantillon représentatif selon la méthode des quotas (genre, âge, profession, statut, secteur, taille et région) ».
En effet, à la question « êtes-vous confrontés à des situations de burn-out (arrêt de travail soudain suite à un épuisement lié aux conditions de travail) ou à des niveaux de stress très importants »,
Le 20 novembre 2014, l’organisme de formation et de conseil en ressources humaines Cegos avait publié son « baromètre » 2014 sur le climat social, qui montrait qu’un salarié sur quatre déclarait avoir vécu
« un problème psychologique grave lié au travail (dépression, burn-out) ».
Dans la foulée de la publication de son enquête, en janvier 2014, Technologia avait lancé un appel pour
« reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle ».
Le cabinet avait précisé qu’il s’agirait de créer deux nouveaux tableaux de maladie professionnelle : la dépression d’épuisement et l’état de stress répété conduisant à une situation traumatique.
Cet appel a été repris en décembre 2014 par une trentaine de députés de la majorité, à l’initiative de Marie-Françoise Bechtel, députée MRC de l’Aisne, à l’adresse du gouvernement.
Au ministère du travail, où ce sujet est pris en compte, on avance à pas prudents. La DARES, département études et statistiques du ministère, explique qu’elle « ne dispose pas de chiffres parce qu’il n’y a pas de définition scientifique consensuelle sur le burn-out ».
C’est pourquoi en 2016, une enquête sur les risques psychosociaux sera lancée, conjointement avec l’Insee. Celle-ci devrait être d’une tout autre dimension que les sondages publiés récemment par des cabinets privés.
Source:
Eléments recueillis dans l’article de la journaliste du Monde Francine Aizicovici. En savoir plus
Le secteur des PME est aussi très atteint.
Le 3 novembre 2014, l’Observatoire Amarok publiait son étude sur 1000 “patrons” français de PME, artisans, commerçants et professions libérales.
Il montre une surcharge en heures de travail dans 92,8%, la pression de la concurrence (84,6%), le stress généré par la perte d’un client (68,8%), par une facture impayée (67,5%)…, un problème de trésorerie (63,4%), par la pression fiscale (60,6%), par l’absentéisme des salariés (60,3%).
Responsable encore le climat de dévalorisation du “patron” souvent vu comme un profiteur, un fraudeur voire harceleur, en fracture avec les pouvoirs publics qui, selon lui, le traite en adversaire plus qu’en usager responsable.
Source: Arnaud Le Gal, Les Echos.
Il est grand temps de prendre en charge les risques psychosociaux, les solutions existent tant au niveau de l’organisation de l’entreprise que de la sensibilisation et de la formation des managers et des collaborateurs. Nous proposons notamment la Neuro-énergie comme solution aux risques psychosociaux et au burn-out. Par son action ciblée sur les centres nerveux du stress, la neuro-énergie donne un soulagement important, très rapide à mettre en oeuvre.
Elle a fait l’objet d’une étude statistique exploratoire. L’intervention en entreprise ne nécessite pas de longue anamnèse. Plus l’intervention sera précoce dans la genèse des risques psychosociaux et meilleure sera la prévention du redoutable burn-out.
Nos prestations peuvent entrer dans le cadre de la formation professionnelle, avec une prise en charge totale ou partielle de l’OPCA.
Il y a tout juste cinq ans, le 17 février 2010, Henri Lachmann (Schneider Electric), Christian Larose (CESE) et Muriel Pénicaud (Danone) remettaient leur rapport « Bien-être et efficacité au travail », au Premier ministre de l’époque, François Fillon.
Les trois auteurs formulaient « 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail ». Cinq ans après, les risques psychosociaux et le stress au travail constituent toujours un fléau dans notre société. Un fléau qui coûte cher ! Or, la prévention des risques psychosociaux s’inscrit logiquement dans une stratégie de performance économique des entreprises. Nombre d’études abondent dans ce sens.
Le coût social du stress au travail est exorbitant pour les entreprises : baisse de productivité due aux arrêts de travail, turnover des salariés, démotivation. 50% des journées de travail perdues ont un lien avec le stress au travail.
Selon une étude de l’Institut national de recherche et de sécurité publiée en 2010, le coût social du stress professionnel en France est estimé, en 2007, entre 2 et 3 milliards d’euros sur une population active de 27,8 millions de personnes.
Pour sa part, le Bureau international du travail (BIT) évalue jusqu’à 3 % à 4 % du PIB des pays industrialisés le coût économique du stress (en arrêts maladie, médicaments, perte de productivité…). Ce qui représente pour la France « quelque 60 milliards d’euros » !
Il est grand temps de prendre en charge les risques psychosociaux, les solutions existent tant au niveau de l’organisation de l’entreprise que de la sensibilisation et de la formation des managers et des collaborateurs.
Nous mettons à la disposition des entreprises une palette de prestations spécifiquement étudiées pour prendre en charge le stress professionnel. Ces prestations peuvent être prises en charge partielle ou totale par les OPCA.
Ses effets sont rapides et vont permettre aux entreprises de faire des économies substantielles sur leur budget. Sur le plan humain, ils vont dynamiser les collaborateurs et installer une meilleure ambiance de travail.
Bas les masques !
La prise en compte des risques psychosociaux (RPS) passe naturellement par une ouverture au dialogue dans l’entreprise.
Les sociétés qui affirment ne pas connaître de soucis de RPS ont su instaurer une ambiance détendue et d’ouverture.
Souvent spontanément et inhérente à la personnalité humaine du ou des dirigeants.
Il s’agit d’un type de management qui joue franc jeu avec ses collaborateurs, sujet encore plus capital en cette période de crise économique.
J’aime citer l’ exemple de ce chef d’entreprise dans le bâtiment qui affiche dans ses chantiers le planning prévisionnel de progression du travail et la date de livraison.
Pour ses employés tout est clairement dit et une prime prévue si le planning est respecté.
Ainsi démontré, je conseille à nos entreprises de s’orienter vers un dialogue franc, qui prend en considération les employés mais sait aussi les impliquer en leur exposant les contraintes que subit leur directeur.