Au vu de l’intérêt et du succès des précédentes conférences sur le stress déjà dispensées au Luxembourg par le Dr Jean-Luc Haziza, médecin dermatologue et diplômé d’Université pour les aspects biologiques et psychosociaux du stress, auteur de la Neuro-énergie®.
Une JOURNÉE de FORMATION / WORKSHOP
est organisée sur le thème
Gestion du stress professionnel / stress post-traumatique
burn-out / insomnies / dépression / anxiété…
Le Dr JL Haziza vous présentera les différentes astuces pour ne pas sombrer dans le stress au quotidien
Dimanche 27 novembre 2016
PAF: 240€
Informations et réservation au Colisée : 33 74 18
75 rue du Luxembourg. L- 8140 Bridel
Programme
Quand on pense au Luxembourg, on pense souvent en premier lieu à ses atouts économiques : un taux de chômage très faible et une bonne protection sociale.
L’Eldorado pour tout salarié ? Pas si sûr. Il n’y a pas de rose sans épines…
A l’instar de la France, le Luxembourg n’échappe pas au problème du burn-out. 43 % des salariés du Luxembourg se disent «stressés, continuellement ou très souvent» et deux salariés sur dix pensent avoir subi des périodes de burn-out, selon une étude TNS-Ilres de 2010 réalisée pour la Chambre des salariés. Tous les secteurs d’activité sont touchés par le phénomène et en particulier les secteurs du social et de l’éducation.
Un tableau sombre, très sombre. En 2012, le ministre du Travail et de l’Emploi parlait même de « réalité dramatique ». Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 80 suicides recensés chaque année au Luxembourg, 8 à 10 sont imputables à un burn out ou un harcèlement au travail. 15 % de l’absentéisme en entreprise est lié au stress et 10 % des démissions sont générées par ce même stress lié aux mauvaises conditions et au mauvais environnement de travail. Selon le Quality of Work Index 2014 de la Chambre des salariés, «l’indice burn-out» du Luxembourg est à 3,9. La note 5 étant celle de la meilleure qualité de travail.
Tout comme en France, au Grand-Duché, le burn-out n’est pas reconnu comme étant une maladie professionnelle. Mais si la France a enfin lancé un groupe de travail pour réfléchir à la question, au Luxembourg, la tendance est au « circulez, il n’y a rien à voir ». « Une inscription générale au tableau des maladies professionnelles n’est actuellement, d’un point de vue médicolégal, pas justifiée», a indiqué Nicolas Schmit, ministre du Travail. « La plupart des études scientifiques et médicales concluent non seulement qu’il n’est pas démontré que certains secteurs ou groupes professionnels déterminés sont plus exposés que d’autres», a argumenté le ministre.
Un argument certes politique et qui a un fondement financier mais un argument qui ne justifie pas pour autant que les entreprises doivent rester inertes face à cette épidémie de salariés en souffrance. Car ne perdons pas de vue que le burn-out coûte cher aux entreprises !
La Chambre des salariés a créé, il y a quelques années déjà, en partenariat avec la Ligue Luxembourgeoise d‘Hygiène Mentale un service de conseil «stress» afin d’offrir des aides concrètes.
La «Stressberodungsstell» conseille gratuitement tout salarié concerné. Le but est de trouver ensemble avec lui des solutions appropriées pour l’aider à sortir du cercle vicieux.
Les mesures concrètes proposées peuvent être tout aussi variées que les raisons du stress chronique ou du burnout. Dans une thérapie de courte durée, des stratégies pour épauler le salarié à mieux gérer les conditions malsaines sont élaborées », explique la CSL.
Il est urgent que les employeurs cessent de jouer aux abonnés absents et s’engagent à leur tour dans la marche vers une prévention du burn-out !
Notre société s’interroge sur le mal-être au travail. Phénomène nouveau?
J’ai déjà développé les différences avec les générations de nos pères dans le post du 23 avril 2015: “Stress au travail: quelles différences avec nos aînés?”. J’y discutais les avantages de plus de souplesse dans la gestion administrative, plus d’offres d’emploi donc moins de stress à quitter son travail en cas de conflit…
Aujourd’hui le burn-out tient l’actualité: discussion parlementaire de sa reconnaissance comme maladie professionnelle, colloque de décembre 2015 souffrance des professionnels de santé et l’enquête du cabinet Stéthos sur le burn-out des médecins, plusieurs articles de presse…
Voici quelques faits au moins significatifs d’une prise de conscience de notre société.
Cependant, à trop occuper le devant de la scène, la petite partie émergée de l’iceberg: le burn-out, cacherait – il la masse profonde et immergée du stress professionnel qui menace de faire naufrager nos entreprises?
Comme si “ trop d’info tuait l’info”…
En effet, bien sûr, il faut absolument reconnaître la gravité du burn-out et l’augmentation de son incidence dans le monde du travail. Que de vies et de carrières gâchées!
N’oublions pas que le burn-out touche les collaborateurs les plus impliqués: ceux qui dépensent sans compter leur temps et leur énergie pour l’entreprise, que de perte d’exploitation pour les entreprises!
Mais la médiatisation du burn-out, ne doit pas faire occulter la masse silencieuse des collaborateurs qui souffrent au travail. Ceux-ci ne ferons pas forcément de burn-out, ni se suicideront, mais le stress les ronge et les handicape dans l’accomplissement de leurs taches. Il leur retire tout épanouissement au travail.
Tout comme la partie immergée de l’iceberg – 90% de sa masse totale – cette population majoritaire souffre discrètement, loin des projecteurs des médias.
Les conséquences humaines sont tristes. Le terme de “présentéisme” est apparu pour désigner ces salariés, certes présents au travail mais atteints dans leurs capacité de concentration , ce qui ampute leur productivité.
Une estimation de 6 heures de travail perdues par semaine par le salarié dans cet état! Quasiment une journée par semaine perdue!
(sources: Diplôme Universitaire sur les aspects biologiques et psychosociaux du stress 2013/ 2014)
La gestion du stress professionnel passe par une prévention active pour intervenir prioritairement à ce stade sur les collaborateurs et réduire ainsi l’incidence des formes graves et souvent irréversibles de stress compliqué: dépression, syndromes anxieux, burn-out.
La véritable prévention passera par un retour aux valeurs fondamentales de la vie en société.
C’est aussi la devise de Paris: “ fluctuat nec mergitur”
Le stress n’épargne aucune catégorie professionnelle, pour preuve son incidence importante chez les acteurs de santé. A l’occasion du colloque « Soigner les professionnels de santé vulnérables » du 3 décembre 2015, une enquête sur le burn-out des professionnels de santé a été présentée.
Les résultats confirment un état des lieux alarmant et mettent en évidence un élément plus méconnu: les conduites addictives.
Le CNPS: Centre National des Professions Libérales de Santé a collaboré à l’élaboration du colloque national. L’enquête sur la « souffrance des professionnels de santé », menée en novembre 2015 par l’institut Stéthos International, y a été présentée.
http://www.infirmiers.com/votre-carriere/cadre/quid-conduites-addictives-professionnels-sante.html
En 2015 :
Ces résultats viennent confirmer le constat initial de H.J. Freudenberger, un des psychologues auteurs du terme “burn-out“ en 1976, chez les personnes dont l’activité professionnelle implique un investissement relationnel et affectif important: travailleurs sociaux, enseignants, professions médicales.
Ce constat pitoyable de la situation des professionnels de la santé m’impose une réflexion sur :
Au début des années 80, je lisais un article qui prévoyait la carence de médecins que nous connaissons aujourd’hui, surtout de spécialistes.
Comment ?
Par une analyse assez simple prenant en compte d’une part, le numerus clausus, c’est à dire la limitation du nombre d’étudiants admis au concours d’entrée aux études de médecine
et d’autre part, les départs à la retraite des médecins.
L’insuffisance actuelle de médecins était bien prévisible et a donc été savamment orchestrée par les gouvernements successifs. Et depuis 1980, il s’en est succédé beaucoup et de toutes les tendances politiques ! Les autres acteurs de la santé (infirmières, kinésithérapeutes …) ont subi le même sort.
En ce qui concerne la rémunération des médecins, elle a stagné et à considérer le coût de la vie, ils subissent une diminution importante de leur pouvoir d’achat.
D’une façon générale, la rémunération est un élément reconnu qui permet d’assumer sainement le rythme de travail et la somme des responsabilités endossées.
La logique des gouvernements s’est montrée purement comptable:
En vérité , il faut arrêter d’accuser à tort les médecins du déficit chronique de la Sécurité sociale. La preuve en est, dès que la courbe du chômage s’améliore, le déficit de la Sécurité Sociale diminue. En 2001, par l’augmentation de la masse salariale et des cotisations, la Sécurité Sociale a même bénéficié d’un excédent.
Il faut réaliser que les médecins ont suivi des études longues et difficiles. Leur activité de soin implique un certain don de soi, une implication affective. Ils ne comptent pas leur temps de travail.
Les 35 heures, ce sont souvent leurs heures de sommeil ! Il s’ajoute les tracasseries administratives, une fiscalité croissante et une rémunération totalement insuffisante. Une véritable injustice chronique !
Voilà réunis les ingrédients pour faire craquer même les meilleurs d’entre-nous.
En 2015, nous avons déploré le suicide de 50 médecins, c’est plus que pour le reste de la population … Le Point, sur son site, donnait une véritable alerte avec un article important: Publié le 24/02/2014 et celui du 25/12/2014
Notre société doit réfléchir à rétablir la qualité de vie au travail et spécialement à veiller sur les acteurs de santé?
Laisser nos acteurs de la santé dans cette situation n’est pas moral. Attention, l’accès aux soins est aussi un élément clé de la cohésion sociale.
Le perfectionnisme, une qualité ? Non, un poison hautement toxique.
Voire même un aller simple pour le burn-out. Cette soif du détail, cette obsession du faire « toujours mieux », cette quête de la perfection, du zéro défaut, ce haut degré d’exigence et de rigueur conduisent les individus perfectionnistes, travailleurs acharnés, a être frappés plus souvent que les autres salariés par le burn-out, l’épuisement professionnel, l’usure psychique et physique.
Les résultats de l’étude « Multidimensional Perfectionism and Burnout : a Meta-Analysis », démontrent que les préoccupations des perfectionnistes sont non seulement les causes directes du stress générant burn-out et problèmes de santé, mais peuvent également saboter la réussite des individus dans les domaines professionnels, scolaires ou sportifs.
Selon une étude dirigée par le chercheur Andrew Hill, et publiée par la revue Society for Personality ans Social Psychology, il existe deux genres de perfectionnisme :
Le « mauvais perfectionniste » risque de sérieux problèmes de dépression, d’anxiété, d’alimentation, de fatigue et de mortalité précoce. En cause, le stress provoqué par le doute et les peurs sur ses propres capacités : chaque erreur est vécue comme un drame.
Trop perfectionniste, un salarié devient intolérant à l’échec, obsédé du contrôle et déconnecté de la réalité de son environnement professionnel.
Toxique pour lui comme pour les autres.
Comme le disait le peintre Salvador Dali, « ne craigniez pas la perfection, vous ne l’atteindrez jamais ».
« Les individus ont besoin d’apprendre à remettre en question les croyances irrationnelles qui sous-tendent les préoccupations perfectionnistes, en fixant des objectifs réalistes, en accepter l’échec comme une occasion d’apprentissage, et en se pardonner quand ils échouent », explique Andrew Hill. « Créer des environnements où la créativité, l’effort et la persévérance sont valorisées peut être aidant. »
Tal Ben-Shahar, professeur de psychologie à Harvard, distingue le perfectionnisme maladif d’une version positive, l’optimalisme, qu’il définit comme une manière de viser le meilleur tout en tenant compte de la réalité, des contraintes de l’environnement et de ses propres limites.
Comment mettre fin à cette tendance néfaste ?
Les professionnels de santé n’échappent pas au risque de burn-out.
Le suicide sur son lieu de travail, le 17 décembre, du Pr Jean-Louis Megnien, cardiologue à l’Hôpital européen Georges-Pompidou (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), illustre de façon dramatique la problématique de l’épuisement professionnel chez les médecins.
Plus d’un praticien sur deux (52 %) se dit concerné par le burn-out selon une nouvelle enquête en ligne réalisée en novembre 2015 auprès de 1 383 médecins* par le Centre national des professions libérales de santé (CNPS) et l’association Soins aux professionnels de santé (SPS).
29 % des médecins interrogés disent souffrir actuellement d’épuisement professionnel et 45 % déclarent avoir connu une telle situation par le passé.
64 % des médecins interrogés exercent en ville, 22 % à l’hôpital et 14 % ont une activité mixte.
Âgés en moyenne de 54 ans, ils sont à 57 % des hommes.
Ce burn-out n’est pas sans conséquence sur la santé de ces médecins :
* Soit 73 % des 1 905 professionnels de santé ayant répondu au questionnaire en ligne sur « les souffrances des professionnels de santé ».
Parmi eux, on trouve 239 sages-femmes, 106 pharmaciens, 63 infirmières, 42 vétérinaires, 20 biologistes, 15 chirurgiens-dentistes et 37 autres professionnels.
Prévenir les risques psychosociaux est l’une des priorités du troisième plan « Santé au travail » du gouvernement. Les tribunaux y sont déjà sensibilisés.
Le suicide au travail est une réalité dont l’exemple de France Télécom (devenu Orange) est l’illustration extrême avec 35 salariés concernés. Parmi les facteurs responsables du suicide, l’épuisement professionnel ou burn-out.
Le chiffre de 3.2 millions de sujets concernés est avancé par le cabinet Technologia.
... En savoir plusLa législation s’est renforcée dès 2010 dans le domaine par l’article L4121-1 du Code du travail, modifié par LOI n°2010-1330 du 9 novembre 2010 – art. 61: » L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
Ces mesures comprennent :
L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. »
Le burn-out ne fait toujours pas parti, pour l’heure, des maladies professionnelles. Toutefois, près de 9000 parlementaires ont signé une pétition visant à faire inscrire cette pathologie au tableau des maladies professionnelles.
Par ailleurs, le groupe de réflexion sur les risques psychosociaux et le burn-out, mis en place début 2014 par le ministère du Travail, devrait prochainement donner son rapport.
Les juges se montrent, en attendant, de plus en plus attentifs à la relation de cause à effet entre l’altération de la santé du salarié et la dégradation de ses conditions de travail non prises en compte par l’employeur. Et en tirent les conséquences…
Dans les prochains jours paraîtra le rapport du groupe de réflexion sur « Les risques psychosociaux et le burn-out », mis en place début 2014 par le ministère du travail.
Formé sous l’impulsion d’Ilma Choffel de Witte dont le mari, Nicolas, cadre supérieur à La Poste, victime de burn-out s’est suicidé le 25 février 2013, ce groupe de travail avait pour but de » clarifier ce que recouvre le burn-out dans l’objectif de donner des recommandations pour mieux prévenir ce syndrome ».
Le thème du burn-out est devenu un sujet d’actualité.
Mercredi 7 janvier, l’institut Think pour le cabinet conseil Great place to work, qui établit chaque année un palmarès des entreprises où il fait bon travailler, a publié son enquête qui a été menée en ligne auprès de 1 000 salariés « avec un échantillon représentatif selon la méthode des quotas (genre, âge, profession, statut, secteur, taille et région) ».
En effet, à la question « êtes-vous confrontés à des situations de burn-out (arrêt de travail soudain suite à un épuisement lié aux conditions de travail) ou à des niveaux de stress très importants »,
Le 20 novembre 2014, l’organisme de formation et de conseil en ressources humaines Cegos avait publié son « baromètre » 2014 sur le climat social, qui montrait qu’un salarié sur quatre déclarait avoir vécu
« un problème psychologique grave lié au travail (dépression, burn-out) ».
Dans la foulée de la publication de son enquête, en janvier 2014, Technologia avait lancé un appel pour
« reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle ».
Le cabinet avait précisé qu’il s’agirait de créer deux nouveaux tableaux de maladie professionnelle : la dépression d’épuisement et l’état de stress répété conduisant à une situation traumatique.
Cet appel a été repris en décembre 2014 par une trentaine de députés de la majorité, à l’initiative de Marie-Françoise Bechtel, députée MRC de l’Aisne, à l’adresse du gouvernement.
Au ministère du travail, où ce sujet est pris en compte, on avance à pas prudents. La DARES, département études et statistiques du ministère, explique qu’elle « ne dispose pas de chiffres parce qu’il n’y a pas de définition scientifique consensuelle sur le burn-out ».
C’est pourquoi en 2016, une enquête sur les risques psychosociaux sera lancée, conjointement avec l’Insee. Celle-ci devrait être d’une tout autre dimension que les sondages publiés récemment par des cabinets privés.
Source:
Eléments recueillis dans l’article de la journaliste du Monde Francine Aizicovici. En savoir plus
Le secteur des PME est aussi très atteint.
Le 3 novembre 2014, l’Observatoire Amarok publiait son étude sur 1000 “patrons” français de PME, artisans, commerçants et professions libérales.
Il montre une surcharge en heures de travail dans 92,8%, la pression de la concurrence (84,6%), le stress généré par la perte d’un client (68,8%), par une facture impayée (67,5%)…, un problème de trésorerie (63,4%), par la pression fiscale (60,6%), par l’absentéisme des salariés (60,3%).
Responsable encore le climat de dévalorisation du “patron” souvent vu comme un profiteur, un fraudeur voire harceleur, en fracture avec les pouvoirs publics qui, selon lui, le traite en adversaire plus qu’en usager responsable.
Source: Arnaud Le Gal, Les Echos.
Il est grand temps de prendre en charge les risques psychosociaux, les solutions existent tant au niveau de l’organisation de l’entreprise que de la sensibilisation et de la formation des managers et des collaborateurs. Nous proposons notamment la Neuro-énergie comme solution aux risques psychosociaux et au burn-out. Par son action ciblée sur les centres nerveux du stress, la neuro-énergie donne un soulagement important, très rapide à mettre en oeuvre.
Elle a fait l’objet d’une étude statistique exploratoire. L’intervention en entreprise ne nécessite pas de longue anamnèse. Plus l’intervention sera précoce dans la genèse des risques psychosociaux et meilleure sera la prévention du redoutable burn-out.
Nos prestations peuvent entrer dans le cadre de la formation professionnelle, avec une prise en charge totale ou partielle de l’OPCA.
Il y a tout juste cinq ans, le 17 février 2010, Henri Lachmann (Schneider Electric), Christian Larose (CESE) et Muriel Pénicaud (Danone) remettaient leur rapport « Bien-être et efficacité au travail », au Premier ministre de l’époque, François Fillon.
Les trois auteurs formulaient « 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail ». Cinq ans après, les risques psychosociaux et le stress au travail constituent toujours un fléau dans notre société. Un fléau qui coûte cher ! Or, la prévention des risques psychosociaux s’inscrit logiquement dans une stratégie de performance économique des entreprises. Nombre d’études abondent dans ce sens.
Le coût social du stress au travail est exorbitant pour les entreprises : baisse de productivité due aux arrêts de travail, turnover des salariés, démotivation. 50% des journées de travail perdues ont un lien avec le stress au travail.
Selon une étude de l’Institut national de recherche et de sécurité publiée en 2010, le coût social du stress professionnel en France est estimé, en 2007, entre 2 et 3 milliards d’euros sur une population active de 27,8 millions de personnes.
Pour sa part, le Bureau international du travail (BIT) évalue jusqu’à 3 % à 4 % du PIB des pays industrialisés le coût économique du stress (en arrêts maladie, médicaments, perte de productivité…). Ce qui représente pour la France « quelque 60 milliards d’euros » !
Il est grand temps de prendre en charge les risques psychosociaux, les solutions existent tant au niveau de l’organisation de l’entreprise que de la sensibilisation et de la formation des managers et des collaborateurs.
Nous mettons à la disposition des entreprises une palette de prestations spécifiquement étudiées pour prendre en charge le stress professionnel. Ces prestations peuvent être prises en charge partielle ou totale par les OPCA.
Ses effets sont rapides et vont permettre aux entreprises de faire des économies substantielles sur leur budget. Sur le plan humain, ils vont dynamiser les collaborateurs et installer une meilleure ambiance de travail.